Sean « Diddy » Combs est une nouvelle fois dans la tourmente. Déjà accusé à plusieurs reprises d’agressions sexuelles, le rappeur déchu fait désormais l’objet d’une plainte pour « travail forcé » et « coercition », selon un dépôt officiel effectué hier à New York.
P. Diddy en détention : de nouvelles accusations aggravent son dossier judiciaire
Le cofondateur du label Bad Boy Records et certains de ses proches collaborateurs sont accusés d’avoir contraint des employés à travailler de longues heures avec peu de repos, tout en ayant recours à la force physique, l’intimidation morale, la pression financière et des menaces sur leur réputation, selon les informations citées par le magazine People.
Selon cette plainte, P. Diddy aurait entretenu un climat de peur, poussant ses employés à croire qu’ils subiraient des représailles professionnelles, y compris la perte de leur emploi, s’ils ne se soumettaient pas à ses exigences. L’un d’eux affirme même avoir été contraint par l’artiste de 55 ans à des actes sexuels.
Le rappeur, qui doit comparaître le 14 mars, a vu son équipe juridique nier catégoriquement ces nouvelles accusations. « M. Combs l’a déjà dit et le redira : il nie avec véhémence les accusations portées par le SDNY (Southern District of New York) », a déclaré Maître Marc Agnifilo dans un communiqué relayé par People.
L’avocat a ajouté que de nombreux anciens employés de P. Diddy prennent sa défense et sont prêts à témoigner en sa faveur concernant son engagement et son travail au sein de ses entreprises. En détention depuis septembre dernier au Metropolitan Detention Center de Brooklyn, le rappeur attend son procès en mai pour trafic sexuel, racket et proxénétisme. Ses demandes de libération sous caution ont été systématiquement refusées.
Cette nouvelle plainte vient alourdir son dossier, marquant une descente aux enfers pour l’ancien roi du hip-hop new-yorkais. Le mois dernier, sa mère, Janice Combs, a également été mise en cause dans une affaire où un ancien collaborateur de P. Diddy aurait été forcé de céder sa part du label Bad Boy Records sous la contrainte.