La semaine passée, Maître Gims s’est installé en tête des ventes d’albums en France. Son deuxième effort solitaire, « Mon cœur avait raison », s’est écoulé à près de 86 000 exemplaires à l’issue de sa première semaine d’exploitation.
Une belle revanche pour le natif de Kinshasa, qui est parti de très loin. « On a vécu dans les ghettos français. J’ai été placé à gauche à droite, tout comme mes quatorze frères et sœurs, puis j’ai erré de squat en squat, changé d’école une bonne quinzaine de fois. J’étais dans une situation terrible, sans stabilité ni domicile fixe jusqu’en 2008. C’est difficile de grandir en tant qu’immigré. Tu as l’impression que les noirs et les arabes c’est terrible », a confié le leader de la Sexion d’Assaut à Gala.
Devenu multimillionnaire, Maître Gims estime aujourd’hui ne « plus être un noir comme les autres ». Selon lui, « un immigré, un Africain, un noir connu dans toute la France, n’est plus pareil puisqu’il n’est plus vu de la même façon ».