La chanteuse ivoirienne Vitale, est considérée comme la Beyoncé d’Afrique, la Patrona et la Daïshi en Côte d’Ivoire. En effet, ces surnoms appartiennent à la chanteuse Vitale, et ils s’inscrivent dans une dynamique d’affirmation de soi, un concept central au genre musical ivoirien.
Vitale, star incontestée du Coupé-décalé, revient sur son règne musical
Mais entre l’affirmation de soi, parfois perçue comme l’expression d’un ego, et la réalité musicale, où se situe la vérité ? À ce sujet, Vitale a présenté, lors de son passage à PPLK le 18 novembre, les « preuves » de sa suprématie : « Je ne me donne pas un titre, je le suis en fait : la plus primée. On va aller sur les vues, on va prendre le nombre d’abonnés sur Facebook, on va prendre le nombre d’abonnés sur YouTube, on va prendre les classements au Burida, et puis le nombre de spectacles. »
À ce jour, selon ces critères, Vitale domine clairement. Elle est donc en droit de revendiquer ces titres, d’autant plus que parmi les chanteuses féminines du Coupé-décalé, rares sont celles qui continuent d’animer la scène musicale avec autant de constance.