En octobre 2016, Kim Kardashian est ligotée et braquée par un groupe de malfaiteurs âgés, surnommés les « papys braqueurs », qui lui dérobent près de 9 millions d’euros de bijoux dans sa chambre d’hôtel à Paris. Alors que le procès s’ouvre ce lundi 28 avril 2025, retour sur une nuit qui a marqué à jamais la star américaine.
Le procès du braquage de Kim Kardashian s’ouvre à Paris : voici tout ce qu’il faut savoir
Le 2 octobre 2016, en pleine Fashion Week de Paris, Kim Kardashian vit l’inimaginable. Après un dîner chez le couturier Azzedine Alaïa avec sa sœur Kourtney, elle retourne à l’hôtel No Address, situé rue Tronchet dans le 8e arrondissement, un établissement prisé pour sa discrétion par les plus grandes célébrités, de Beyoncé à Madonna.
Vers 2h30 du matin, cinq hommes déguisés en policiers font irruption dans l’hôtel, menacent le veilleur de nuit avec une arme, puis se dirigent vers la suite de la star. Kim Kardashian, vêtue d’un peignoir en soie, est surprise dans sa chambre. Elle tente de résister, mais est ligotée avec du ruban adhésif, puis enfermée dans la salle de bains.
Les braqueurs dérobent sa bague de fiançailles de 18,8 carats, d’une valeur estimée à 4 millions de dollars, ainsi que d’autres bijoux et 1 000 dollars en liquide. Le tout pour un butin estimé à 10 millions de dollars. L’agression ne dure que dix minutes, mais traumatisera durablement la star de télé-réalité.
Une heure plus tard, Kim Kardashian parvient à se libérer seule. Choquée, elle est interrogée par la brigade de répression du banditisme. Elle confiera plus tard avoir cru faire face à des terroristes : « Je pensais qu’ils allaient me tirer une balle dans la tête ou dans le dos. J’ai cru que j’allais mourir ».
Grâce à l’ADN retrouvé sur les rubans adhésifs, les enquêteurs identifient rapidement Aomar Aït Khedache, alias « Omar le Vieux », un braqueur notoire de 60 ans. En janvier 2017, cinq suspects âgés de 60 à 72 ans sont arrêtés. Parmi eux, Yunice Abbas, qui a même écrit un livre intitulé J’ai séquestré Kim Kardashian.
Tous ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, pour raisons de santé ou d’âge avancé. Le procès, très attendu, s’ouvre ce lundi à Paris. Kim Kardashian y témoignera le 13 mai prochain, selon son avocat. En visio ou en présentiel ? Mystère. Mais les 400 journalistes accrédités, dont une centaine venus de l’étranger, seront là pour ne rien manquer.
Depuis ce drame, Kim Kardashian a profondément modifié son mode de vie : finie l’ostentation sur les réseaux sociaux, place à la discrétion. « Ma perception des bijoux a changé : je n’y tiens plus comme avant. Rien ne vaut le bonheur de retrouver ses enfants », confiait-elle à une juge française.
Aujourd’hui à la tête d’une fortune estimée à 1,7 milliard de dollars, la businesswoman se déplace désormais avec une sécurité renforcée. Ce procès, attendu comme celui du « casse du siècle », devrait lui permettre de tourner enfin la page.