Famille royale : une règle ancestrale menace l’avenir du nouveau bébé chez les Windsor

Un heureux événement se profile au sein de la famille royale britannique, mais un détail vient ternir cette belle nouvelle. Si le bébé du duc de Westminster et d’Olivia Henson est une fille, son avenir pourrait être bien différent de celui d’un héritier masculin.

Héritage royal : pourquoi le bébé du duc de Westminster pourrait être privé de son titre ?

Le 12 mars dernier, Hugh Grosvenor et Olivia Henson ont annoncé attendre leur premier enfant, une nouvelle qui ravit la famille royale britannique ! Le duc de Westminster et son épouse, d’ordinaire très discrets, ont officialisé cette grossesse dans un communiqué transmis par leur porte-parole : « Le duc et la duchesse de Westminster sont ravis d’annoncer que la duchesse attend un bébé pour l’été. Le couple est enchanté par cette nouvelle et se réjouit de fonder une famille ensemble. »

Un beau chapitre qui s’ajoute à leur conte de fées, après un mariage somptueux célébré à la cathédrale de Chester en juin 2024. Mais alors que cet enfant pourrait bien recevoir un parrain royal en la personne du prince William, une règle ancestrale pourrait limiter ses droits en fonction de son sexe.

Un héritage réservé aux hommes ?

D’après Hello! Magazine, cité par le média allemand Bunte ce jeudi 20 mars, les titres chez les Grosvenor suivent une tradition stricte : « Seul un descendant mâle du duc de Westminster est considéré comme héritier légitime et, en tant que fils aîné de Hugh et Olivia, recevrait initialement un titre de comte. »

En clair, si le bébé est un garçon, il héritera du prestigieux titre de Westminster et de la fortune familiale. En revanche, si Olivia Henson donne naissance à une fille, celle-ci ne pourra prétendre ni au titre, ni à l’héritage de son père.

Une règle controversée, mais toujours en vigueur

Cette situation n’a rien d’inhabituel dans cette lignée. Tamara et Edwina Grosvenor, les sœurs aînées de Hugh, ont déjà été confrontées à cette inégalité : elles ont reçu uniquement le titre de Lady, sans possibilité d’hériter des mêmes privilèges qu’un frère cadet.

Toutefois, un espoir subsistait en 2024. Harriet Baldwin, députée conservatrice, avait proposé une réforme des titres héréditaires pour accorder aux héritières les mêmes droits que les hommes. Mais avec la dissolution du Parlement en mai de la même année, le projet de loi est resté en suspens… laissant la règle actuelle intacte.

Il faudra donc attendre la naissance pour connaître le destin de cet héritier (ou héritière) potentiel(le) !