Décès de Quincy Jones : Ces artistes africains qui ont rendu hommage à la légende

Depuis l’annonce du décès de Quincy Jones dimanche dernier, les messages se multiplient. Les stars africaines ont massivement rendu de vibrants hommages à l’icône de la musique.

Quincy Jones, l’héritage d’un génie musical : hommages émouvants à l’icône américaine »

« Notre père, pote, maestro, ami, mentor vient de nous quitter. Dure journée. » Ces mots sont ceux du bassiste Richard Bona, rendant hommage à Quincy Jones, musicien, arrangeur et producteur américain, décédé le dimanche 3 novembre à l’âge de 91 ans. Quincy Jones transformait tout ce qu’il touchait en or. Que ce soit comme musicien, arrangeur ou producteur, il possédait un talent unique. Parmi ses œuvres marquantes, on retrouve notamment « Wanna Be Startin’ Somethin’ » de Michael Jackson.

Peu d’artistes peuvent se vanter d’une influence aussi durable que celle de Quincy Jones, comme en témoigne le claviériste malien Cheick Tidiane Seck : « Aucun mot pour définir Quincy Jones, ce grand baobab de la musique universelle. Je prie pour le repos éternel de son âme. » De son côté, la diva Angélique Kidjo a partagé une photo où elle danse avec Quincy Jones, ajoutant : « Tu es l’un des premiers musiciens à avoir révélé la beauté de la vraie musique africaine. »

Pour faire un retour sur la carrière du disparu, en 1985, Quincy Jones a produit le titre emblématique « We Are the World », destiné à collecter des fonds pour lutter contre la famine en Éthiopie, un morceau devenu un hymne mondial de solidarité. En 2017, lors d’un échange avec la star Kendrick Lamar, Quincy Jones évoque l’Afrique et ses traditions, expliquant les origines du hip-hop et citant les « Imbongis », poètes sud-africains comparables aux griots, qui relatent la vie quotidienne en vers.

Chose surprenante, Jones serait africain. En effet, en 2010, un test génétique a confirmé ses racines africaines, révélant sa descendance de l’ethnie des Tikars, située au centre du Cameroun.