Le magazine « Time out New York » a choisi de mettre Stromae en couverture de son numéro de début mai.
Dans un article intitulé « La star la plus connue dont vous n’avez jamais entendue parler », le média américain donne dix bonnes raisons de se pencher sur l’artiste belge. A cette occasion, Stromae est interrogé sur l’art. « Avant la musique, il n’y avait que l’art. Mais en fait, l’art c’est de la merde. C’est tellement inutile, vous voyez ? A côté d’un père ou d’un boulanger, à côté d’un job nécessaire, on se rend compte que l’art n’est pas nécessaire. Ça a été une grande leçon pour moi de comprendre ça », explique l’ancien rappeur, qui a vendu plus de 1,5 millions d’exemplaires de son album « Racine Carrée » en France.
« La musique est une sorte de médecine »
Dans ses textes, Stromae aborde des thèmes comme la maladie, la rupture amoureuse, le chômage, etc. « Si vous écoutez mon album, vous pouvez croire que je suis dépressif ou suicidaire. Mais pour moi, la musique est une sorte de médecine. Je préfère parler ici de mes problèmes parce que je peux les exagérer. En fait, je parle des problèmes de tout le monde, je préfère les mettre en avant plutôt que de les cacher. Les gens pensent que pour oublier ses problèmes, il faut s’amuser. Mais tu peux t’amuser en parlant de tes problèmes », rappelle Stromae, qui donnera un concert à New York le 20 mai prochain.