Depuis le 26 septembre 2024, le pape François est en visite en Belgique. Au château de Laeken, le souverain pontife a affirmé vendredi que l’Église devait « avoir honte » et « demander pardon » pour les violences sexuelles sur mineurs commises par des membres du clergé, alors que les attentes des victimes sont particulièrement fortes dans ce pays marqué par des scandales.
Pape François en Belgique : l’Église doit demander pardon, affirme le souverain pontife
Le pape François, qui avait déjà promis une politique de « tolérance zéro » sur le sujet des violences sexuelles, a reçu en fin de journée, à la nonciature à Bruxelles (l’ambassade du Saint-Siège), 17 victimes de viol ou d’agression sexuelle perpétrés par des ecclésiastiques en Belgique.
Plus tôt dans l’après-midi, devant des professeurs et chercheurs de l’Université catholique de Louvain (Leuven), il a appelé à « élargir les frontières », notamment en portant une plus grande attention aux réfugiés et aux plus vulnérables. La KU Leuven, fondée en 1425, célèbre ses 600 ans lors de l’année universitaire 2024-2025. Son pendant francophone, l’UCLouvain, doit accueillir le pape ce samedi.
Arrivé jeudi à Bruxelles après une étape de huit heures au Luxembourg, le pape François passera trois jours en Belgique, avec pour point culminant une messe dimanche au stade Roi-Baudouin, où sont attendus plus de 35 000 fidèles. La dernière visite papale dans le pays remonte à 1995, lorsque Jean-Paul II s’était rendu à Bruxelles pour la béatification du père Damien, missionnaire du XIXe siècle, canonisé depuis.