Marche républicaine : Nicolas Sarkozy s’est-il incrusté ? La réponse de François Hollande.

L’appel à la grande marche républicaine lancé par François Hollande et Manuel Valls le 11 janvier dernier a mobilisé toutes les autorités françaises y compris Nicolas Sarkozy. L’ancien président qui avait été aperçu au troisième rang de cette marche s’est ensuite retrouvé au premier rang. Ce qui a suscité une question : « Était-ce sur proposition de l’Elysée ? » François Hollande y répond à mots voilés.

Le 11 janvier dernier, à la place de la République à Paris, la France a vu s’organiser l’une des plus grandes marches de son histoire. En soutien aux victimes des attentats contre Charlie Hebdo et le supermarché Casher, de nombreux chefs d’État et de gouvernement et plusieurs responsables politiques ont joint leur force pour décrier cette forme de « violence extrême qui tue la liberté d’expression ». Plusieurs d’entre eux étaient au premier rang de cette marche historique alors que Nicolas Sarkozy était au troisième. Mais progressivement, le président de l’UMP s’est retrouvé en première ligne. S’était-il incrusté ? D’après une information de Closer, « les proches de Nicolas Sarkozy auraient affirmé que l’ancien président a été invité par l’Elysée à défiler au premier rang ».

« Une impatience à retrouver le premier plan et l’exercice des responsabilités ? »

Pour obtenir une réponse, David Pujadas avait interrogé Nicolas Sarkozy le 21 janvier dernier dans le JT de 20 heures : « Il y a une image qui va peut-être vous amuser ou vous agacer, c’était le 11 janvier, vous étiez dans ce rassemblement des chefs d’État ou des anciens chefs d’État, vous étiez au troisième rang d’après le protocole et puis vous avez avancé et on vous a vu finalement au premier rang. », a-t-il rappelé avant de questionner : «  Est-ce qu’il faut y voir une impatience à retrouver le premier plan et l’exercice des responsabilités ? » Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’image n’a pas du tout amusé  Nicolas Sarkozy qui a répondu : « Monsieur Pujadas… Vous vous rendez compte de ce sujet qui était le nôtre ? 17 morts, des risques d’attentats (…) Permettez-moi de ne pas tomber à ce niveau-là. »

La curieuse réponse de François Hollande !

Dans la dernière édition de Marianne, François Hollande tente de répondre à la fameuse question d’une manière plutôt implicite : « J’ai simplement fait attention à ce que les quatre malabars qui entouraient Netanyahou (le premier ministre israélien, ) ne lui marchent pas sur les pieds» Insinuerait-il que Nicolas Sarkozy se serait incrusté au premier rang alors qu’il ne le voyait même pas venir ?