Vingt Mois à Matignon : les confidences d’Élisabeth Borne sur sa relation avec Emmanuel Macron

Tôt ce mercredi 23 octobre 2024, Élisabeth Borne a publié son livre, intitulé Vingt Mois à Matignon. Dans les feuilles de cet ouvrage, publiées par Le Point le 16 octobre dernier, l’ancienne Première ministre revient notamment sur son premier rendez-vous avec Emmanuel Macron.

Vingt Mois à Matignon : Élisabeth Borne révèle sa première rencontre avec Emmanuel Macron

Neuf mois après sa démission, Élisabeth Borne a publié Vingt Mois à Matignon, un ouvrage où elle retrace ses 20 mois passés à la tête du gouvernement. La femme politique de 63 ans y livre ses réflexions sur ses fonctions de Première ministre, ses moments de doute, ainsi que sa relation professionnelle avec Emmanuel Macron. Dans un extrait de son livre, révélé en avant-première par Le Point, elle partage les coulisses de son premier rendez-vous avec le président de la République. Lors de cette rencontre, Emmanuel Macron lui a annoncé son intention de la nommer Première ministre.

« Lundi 16 mai, 10 heures, j’entre dans le bureau du président. C’est la première fois depuis que je le connais que je me retrouve en tête-à-tête avec lui, et qui plus est à l’Élysée« , écrit-elle. Emmanuel Macron lui a alors demandé de se livrer davantage sur son parcours personnel : « S’il me confie qu’il apprécie ma discrétion et le fait que je n’aie pas abusé de notre relation professionnelle, il ajoute : ‘Je ne te connais pas bien personnellement, pourrais-tu me raconter ton histoire ?’« , se souvient-elle.

Élisabeth Borne s’est donc confiée sur son passé, un récit qui a visiblement ému Emmanuel Macron. « Il m’écoute attentivement et semble touché. ‘Tu devrais fendre l’armure plus souvent et partager cette histoire, elle est très belle, très forte…’« , relate-t-elle. Cet échange n’a que peu abordé la politique, mais le président a donné une indication sur son approche pour son second mandat : « Ce matin-là, nous ne sommes pas entrés dans les détails, mais Emmanuel Macron m’a assuré que, pour ce second quinquennat, il souhaitait ‘prendre davantage de hauteur et de recul’.«