Une décision de justice contraignait en mars dernier, Marcel Desailly, ancien de l’équipe de France, à réaliser un test ADN pour confirmer ou non sa paternité à l’égard de Victoria, la fille de son ex-compagne, Cosma Batista de Alcantara. Les résultats récemment dévoilés, sont sans appel : le célèbre footballeur est bien le père biologique de l’enfant.
Un combat judiciaire pour la reconnaissance
Entre 2009 et 2018, Marcel Desailly a entretenu une relation avec Cosma Batista de Alcantara. De cette union est née Victoria en 2014. Toutefois, le sportif n’a jamais officiellement reconnu l’enfant, refusant même de subvenir régulièrement à ses besoins, selon les dires de Cosma dans une interview au Parisien. Après avoir tenté de résoudre la situation à l’amiable, la mère de Victoria a décidé de saisir la justice.
Le test ADN, exigé par la justice et finalement accepté par Marcel Desailly, a révélé une probabilité de paternité supérieure à 99,99999 %, confirmant ainsi les déclarations de Cosma. « Nous avons vécu des années ensemble dans le même appartement », explique-t-elle, soulignant que Marcel n’avait jamais nié sa paternité en privé.
Une histoire qui rappelle un précédent
Ce n’est pas la première fois que Marcel Desailly se retrouve impliqué dans une affaire de paternité non reconnue. En 2016, après 16 ans de procédure judiciaire, il avait été désigné comme père d’Aïda, une autre fille née hors mariage en 1990. À l’époque, l’ancien joueur des Bleus avait refusé de se soumettre à un test ADN, ce qui avait conduit la justice à statuer en faveur d’Aïda et de sa mère, Hélène.
Dans une rare interview accordée à Entrevue, Aïda avait exprimé son désir de bâtir une relation avec son père : « Le jour où je vais me marier, je voudrais avoir mon père à mes côtés. »
Une question d’honneur et de responsabilités
Ces affaires soulèvent des interrogations sur la gestion de la paternité chez des personnalités publiques. Marcel Desailly, figure emblématique du football français, doit désormais faire face aux conséquences de ses actes et reconstruire des liens avec ses filles, qui aspirent à une reconnaissance autant affective que légale.