Révélations exclusives : pourquoi le Studio Gabriel de Michel Drucker est vraiment fermé

Alors qu’on est à l’aube de la 27e saison de « Vivement dimanche » lancée par France 3 le 15 septembre 2024, Michel Drucker a révélé que son Studio Gabriel était fermé pour travaux. Une explication qui a été remise en cause par Mediapart ce jeudi 17 octobre 2024.

Accident dramatique au Studio Gabriel : enquête en cours sur Michel Drucker

Depuis 1998, Michel Drucker anime « Vivement dimanche », une émission diffusée par France 3 chaque dimanche après-midi. La 27e saison a débuté le 15 septembre 2024. En amont de cette nouvelle saison, l’animateur, dont la résidence a récemment été menacée de destruction, a accordé une interview au Parisien où il a expliqué que le Studio Gabriel, où il enregistre ses émissions depuis 1994, était fermé pour cause de travaux. L’émission a donc été déplacée aux Studios Rive Gauche, où elle sera enregistrée jusqu’à la fin de l’année.

Néanmoins, ce jeudi 17 octobre, Mediapart a révélé une autre version des faits concernant ce déménagement. Selon leurs informations, le Studio Gabriel n’a pas été fermé en raison de travaux, mais à cause d’un grave accident survenu le 26 août. Un technicien, qui travaillait pour « Vivement dimanche » depuis plusieurs années, a été grièvement blessé après être tombé dans une fosse escamotable, prévue pour ranger le plancher de verre. Le machiniste, habitué du lieu depuis plus de dix ans, a été plongé dans le coma pendant plusieurs semaines et est toujours hospitalisé à ce jour.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête confiée au commissariat du 8e arrondissement et à l’inspection du travail. D’après Mediapart, cette enquête pourrait directement impliquer Michel Drucker, président de la société SGPM, propriétaire du Studio Gabriel et employeur de la victime, embauchée sous un contrat à durée déterminée d’une journée. La justice a placé le studio « sous scellés » après avoir relevé plusieurs manquements : absence de sécurisation de la fosse (pas de garde-corps ni de barrière), ainsi que l’absence d’équipements de sécurité tels que des baudriers. De son côté, France Télévisions a reconnu avoir été informée par les producteurs de la fermeture du studio suite à l’accident.