Marlène Schiappa se confie sur la fausse couche vécue en pleine période gouvernementale

Courageusement, Marlène Schiappa est revenue ce mardi 17 septembre 2024 sur la fausse couche dont elle a été victime alors qu’elle travaillait à l’époque pour le gouvernement. Elle s’est confiée lors d’un épisode de l’émission vidéo de Capital, les Pionnières du Business.

Révélations de Marlène Schiappa : La fausse couche qu’elle a vécue en travaillant pour le gouvernement

Marlène Schiappa a démarré la rentrée en discutant de l’image des femmes, de leur rapport à l’ambition ou encore de leur place dans les médias dans l’émission vidéo de Capital, les Pionnières du Business. La présidente d’ACTIVES s’est notamment livrée sur la fausse couche dont elle a été victime en novembre 2021, alors qu’elle travaillait au gouvernement. « Je me suis toujours battue pour dire les choses. Quand j’ai fait une fausse couche et que j’étais au gouvernement, j’ai voulu en parler parce que je trouvais que c’était important de dire à toutes les femmes qui peut être vivaient ça sur leur lieu de travail qu’on n’a aucune raison d’avoir honte, qu’on a le droit d’en parler si bien sûr, on a envie d’en parler », dit-elle.

Marlène Schiappa est aussi revenue sur la réaction touchante de Jean Castex lorsqu’elle a décidé de lui faire part de ses problèmes personnels et affirme qu’il s’agit là d’un message « à tous les managers de France » : « Si le Premier ministre conçoit qu’il faut être dans l’empathie, dans l’écoute et dans la bienveillance, quand une membre de son équipe traverse une telle épreuve, je pense que tous les managers de France peuvent faire la même chose. »

On le sait désormais, Marlène Schiappa a d’abord hésité à parler de son problème, comme elle le confiait à Karine Le Marchand dans Une ambition intime en novembre 2021 : « Au début, je n’ai pas osé dire ce que j’avais parce que la politique est un milieu ultra-concurrentiel. Quand vous avez une fragilité, les gens ne sont pas dans l’empathie. » Des propos qu’elle avait d’ailleurs réitérés quatre mois plus tard dans les colonnes de Gala.fr : « Je n’avais pas prévu d’en parler parce que c’était douloureux et personnel. La politique est un milieu dur où on ne vous pardonne aucune de vos failles et où l’on se sert de ce que vous racontez contre vous ».