Didier Roustan est décédé dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 septembre. À 66 ans, le célèbre journaliste s’en est allé, emporté par un cancer du foie fulgurant. Sa disparition a provoqué une onde de choc dans le monde du football. Ces dernières heures, des révélations ont fait surface sur sa famille et le soutien qui l’a aidé à surmonter ses épreuves.
Dans l’intimité de Didier Roustan : son fils Dimitri et les épreuves de la vie familiale
Didier Roustan avait su préserver sa vie privée jusqu’à son départ. Proche de Carine Galli, avec qui il partageait la passion pour les animaux, l’homme de 66 ans est toujours resté discret sur sa vie personnelle. Ses rares confidences concernaient principalement son enfance à Brazzaville, où il est né, au Congo, puis à Cannes, après ses 3 ans, où il fut élevé par ses grands-parents. Il se sentait chez lui lorsqu’il retournait en Afrique.
« J’ai des flashs. Je me souviens de l’atmosphère. Quand je retourne en Afrique, je me sens chez moi », confiait Didier Roustan à Libération, qui dressait son portrait en 2006. Né d’un père directeur général adjoint des finances de l’AES (Afrique de l’Est et du Sud) et d’une mère journaliste à l’AFP, il avait été confié à ses grands-parents. A-t-il lui aussi eu des enfants ? Peu de confidences à ce sujet, si ce n’est cette phrase à Libération : « J’ai eu la chance d’avoir autour de moi des personnes qui ont supporté mes coups de folie. Ça fait des dégâts. Quand tu vois ton môme de 3 ans, alors que tu pars en Argentine, qui te dit : ‘Reste là.’ C’est très dur. »
Didier Roustan faisait ainsi référence à son fils Dimitri. Lors de l’émission spéciale de L’Équipe du soir, diffusée le mercredi 11 septembre, Olivier Ménard a évoqué la famille de l’ancien journaliste sportif. L’animateur a transmis ses amitiés à toute la famille de Didier, à son fils Dimitri, à sa fille Charlotte, à la mère de ses enfants « restée avec lui », ainsi qu’à sa compagne Louise, « remarquable et magnifique ». Un autre être qui comptait beaucoup pour le journaliste sportif était son chien, un bouledogue nommé Emma Peel, qui l’a aidé durant sa période de dépression.