Candidat phare de la douzième et dernière édition en date de Koh-Lanta, Namadia s’est fait discret après son aventure. Qu’est-il devenu depuis ? Nilmirum est parti à sa rencontre.
Nilmirum – Quelles ont été vos principales motivations pour participer au jeu ?
Namadia – Je suis un compétiteur. J’y suis allé avant tout pour gagner, pas forcément pour l’argent. Je possède un véritable esprit sportif, étant donné que je joue au football à un niveau amateur.
Suite à votre participation, avez-vous reçu des sollicitations ?
Pas du tout ! J’ai repris ma vie de tous les jours. Je suis toujours chauffeur-livreur chez Chronopost.
Quel est votre meilleur souvenir de l’aventure ?
C’est lorsque j’ai sorti le collier d’immunité à la surprise générale, lors du conseil. Tous les votes contre moi avaient alors été annulés. Sur ce coup-là, je dois dire que je suis bien fier de moi (rires).
Qu’a changé la participation à Koh-Lanta dans votre vie ?
J’ai beaucoup appris sur moi-même. Aujourd’hui, je suis capable de dépasser certaines de mes limites. Mentalement, je suis plus costaud. Pendant toute une journée, je peux ne pas manger. Avant, cela aurait été inconcevable.
Quelles ont été les plus grosses difficultés que vous avez rencontrées lors de l’aventure ?
Les conditions météo : elles changent tout le temps ! Dans la nuit, s’il pleut, c’est horrible. Concernant la privation de nourriture, c’est également compliqué. Contrairement à ce que peuvent croire certains téléspectateurs, on ne nous donne pas à manger en cachette.
« Moins on me reconnaît, mieux je me porte »
Comment avez-vous géré la notoriété acquise grâce à l’émission ?
J’ai toujours gardé la tête sur les épaules. Aujourd’hui, des gens me reconnaissent encore dans la rue, même si c’est de plus en plus rare. Des fois, c’est embêtant, par exemple quand on me dit : « Je vous ai vu quelque part à la télé mais je ne sais plus dans quel programme ». Dans ce genre de situation, je ne dis rien. Moins on me reconnaît, mieux je me porte.
La treizième édition a été annulée en raison de la mort d’un candidat, Gérald Babin, lors d’une épreuve. Un tel drame était-il prévisible ?
Pour moi, c’était impossible. A aucun moment, je ne me suis senti en insécurité ou en danger sur le camp. Jamais je n’ai eu peur. J’ai été choqué lorsque j’ai appris cette mort, surtout que je revenais d’un séjour au ski avec d’autres anciens participants.
Justement, quels sont les participants avec lesquels vous êtes resté en contact ?
Camille, Marylou, Anthony, Myriam, Catherine, Javier et Thierry. C’est à dire tous ceux qui étaient avec moi à « la maison des candidats ». On s’appelle une ou deux fois par mois et on essaie de se réunir une fois par trimestre.
Pourriez-vous participer à un Koh-Lanta « All Stars » ?
Je ne sais pas, j’hésiterais sûrement. Je me demande si ça ne perdrait pas un peu de son charme. Les anciens connaissent les rouages du jeu, c’est souvent plus la stratégie qui prime… Faire des alliances dans tous les sens, ça ne m’intéresse pas !
Denis Brogniart semble dégager une réelle sympathie. Son image à la télévision correspond-elle vraiment à la réalité ?
Franchement, c’est un mec super cool et très simple ! On s’est tapé des barres ensemble, il ne se prend pas la tête. Une fois que le jeu s’est terminé, j’ai pu échanger avec lui.
Un autre animateur de télévision pourrait-il animer Koh-Lanta ?
Non, c’est impossible ! Si TF1 change, ça ne sera plus pareil. Koh-Lanta rime avec Denis Brogniart. Je n’imagine pas quelqu’un d’autre faire ce qu’il fait…