L’une des sorties médiatiques les plus célèbres, certainement la plus polémique, de Jean-Marie Le Pen concerne l’importance des chambres à gaz dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
« Je suis passionné par l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale (…). Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé (…). Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale », avait déclaré l’homme politique en 1987 à l’occasion du « Grand Jury » RTL. A l’époque, l’eurodéputé FN avait été condamné à verser la somme symbolique d’un franc à dix parties civiles, dont la LICRA et le MRAP.
Du Piaf en guise de réponse…
27 ans plus tard, Jean-Marie Le Pen semble camper sur sa position. « Monsieur Le Pen, encore une question, est-ce que vous regrettez d’avoir dit que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire ? », lui a demandé mardi un journaliste néerlandais de la Nederlandse Omroep Stichting (NOS, radios et télévisions publiques néerlandaises). « Je ne regrette rien monsieur. Non, rien de rien, non, je ne regrette rien », a répondu le président d’honneur du parti frontiste en chantant le célèbre morceau d’Edith Piaf.