Ce jeudi 17 avril, les juges de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris ont décidé de maintenir Koba LaD en détention dans le cadre de l’affaire de l’accident mortel de la circulation survenu en septembre dernier.
Koba LaD reste en prison : la justice rejette sa demande de liberté conditionnelle
Depuis sa sortie de prison en 2023, Koba LaD semblait être un nouvel homme. En plus d’avoir adopté une hygiène de vie plus saine, il avait scellé sa réconciliation avec Zola à travers un projet musical qui avait rencontré un beau succès.
Mais tout a basculé en septembre 2024, lorsqu’il a été impliqué dans un accident de la route mortel aux abords de Créteil. Son ami et styliste William, présent sur le siège passager, a perdu la vie. Selon les premiers éléments de l’enquête, le rappeur aurait consommé des substances au moment des faits.
Une détention qui se prolonge
Placé en détention provisoire, Koba LaD a depuis été cité dans plusieurs affaires, dont celle de Mohamed Amra, tout en restant derrière les barreaux. Mais ce 17 avril, c’est bien dans le cadre de l’accident mortel que la justice a décidé de prolonger son incarcération, rejetant la demande de remise en liberté présentée par son avocate, selon Paris Match.
La défense dénonce une décision « injuste »
L’avocat du rappeur, Me Stéphane Cherqui, a réagi vivement à cette décision : « Ce nouveau refus de remise en liberté après sept mois de détention, au motif d’un risque de réitération que rien ne démontre, est anormal. Koba LaD n’a jamais conduit sans permis, alors qu’il l’avait perdu en 2021 et qu’il lui a été retiré en septembre dernier. Cette décision ressemble clairement à une peine avant tout jugement. »
Dans sa plaidoirie, Me Cherqui avait déjà pointé du doigt des irrégularités dans l’instruction : « L’enquête n’a été menée qu’à charge contre mon client. La veille de la clôture de l’instruction, fixée au 4 mars, nous avons découvert que l’enquêteur chargé de calculer la vitesse du véhicule s’est trompé, confondant les heures et les minutes. On est ainsi passé de 215 km/h à 130 km/h à quatre kilomètres du lieu de l’accident. Ces erreurs de calcul, comme d’autres éléments, montrent que l’instruction a été biaisée. Certes, mon client ne recevra pas l’Oscar du meilleur détenu de France, mais ce n’est pas le débat aujourd’hui. »