Ce jeudi 3 avril 2025, Chris Brown a vendu les 40 000 places de son concert parisien en quelques minutes seulement. Si ses fans se réjouissent à l’idée de le revoir sur scène, ses détracteurs rappellent les violences conjugales que l’artiste a infligées à Rihanna il y a 16 ans.
Chris Brown à Paris en 2025 : un concert qui divise l’opinion publique
Le 5 juillet 2025, Chris Brown se produira à La Défense Arena de Paris dans le cadre de sa tournée « Breezy Bowl XX ». Ce concert unique a suscité un engouement considérable : en quelques minutes, les 40 000 billets mis en vente ont été écoulés.
Sur X (anciennement Twitter), de nombreux internautes expriment leur frustration face à la rapidité de la vente des billets et critiquent ceux qui les revendent à des prix exorbitants. Cependant, une partie des utilisateurs s’indigne également de la popularité persistante de Chris Brown, malgré son passé judiciaire.
En 2009, après la cérémonie des Grammy Awards, Chris Brown et Rihanna, alors en couple, ont eu une violente altercation. Lors de leur retour en voiture, Chris Brown a agressé physiquement la chanteuse, lui infligeant des blessures visibles. Il a été arrêté et inculpé pour coups et blessures. Lors de son procès, il a plaidé coupable et a été condamné à cinq ans de probation et à des travaux d’intérêt général.
En 2017, dans le documentaire « Chris Brown: Welcome To My Life », il est revenu sur cet incident, détaillant la dispute et reconnaissant la gravité de ses actes.
Malgré ces antécédents, Chris Brown continue de jouir d’une popularité notable. Cette situation suscite des réactions mitigées en ligne. Certains internautes expriment leur incompréhension face au soutien dont bénéficie encore l’artiste :
- « Je suis choquée que tant de personnes soutiennent encore Chris Brown après ce qu’il a fait. »
- « Vous êtes nés avant la honte ? Soutenir un agresseur de femmes, c’est inacceptable. »
D’autres soulignent que, malgré les controverses, l’artiste parvient toujours à remplir des salles de concert, remettant en question l’efficacité de la « cancel culture ».