Depuis la sortie du diss track « Not Like Us » de Kendrick Lamar, Drake semble en difficulté. Bien qu’il tente de donner l’impression que tout va bien, le rappeur est visiblement affecté. Après avoir annoncé une plainte contre UMG et Spotify pour pratiques commerciales illégales dans la promotion du titre, il s’était rétracté, avant de revenir à la charge avec une nouvelle plainte fédérale pour diffamation.
Clash Kendrick Lamar vs Drake : quand la justice s’en mêle
Drake accuse UMG d’avoir approuvé et publié une campagne visant à propulser « Not Like Us » au rang de hit mondial. Selon lui, le morceau contient des accusations diffamatoires et appelle à des représailles violentes à son encontre. Le rappeur affirme également que le label aurait utilisé des pratiques illégales, telles que l’achat de faux streams et de diffusions radio, pour augmenter artificiellement la popularité du morceau.
La plainte suggère que cette stratégie visait à diminuer la valeur du catalogue musical de Drake, dans le but de renégocier son contrat à moindre coût. Selon les avocats de Drake, UMG aurait misé sur le buzz autour du clash pour générer des revenus supplémentaires tout en fragilisant la position du rappeur dans ses futures négociations.
Une tentative de blocage au Super Bowl ?
Certains observateurs estiment que l’objectif réel de cette plainte serait d’empêcher Kendrick Lamar de performer « Not Like Us » à la mi-temps du Super Bowl, où des millions de téléspectateurs attendent le show. Cependant, il est peu probable qu’un tribunal condamne un label pour diffamation dans le cadre d’un clash de rap, un genre musical où la confrontation verbale est une tradition.
Alors que la date du Super Bowl approche, cette bataille juridique pourrait bien devenir un cas d’école, mêlant musique, droits d’auteur, et stratégie commerciale.