Cité pour viol sur mineure, Jay-Z sur le tapis rouge de Mufasa en compagnie de Beyoncé

Malgré le fait qu’il est accusé d’avoir violé une adolescente de 13 ans, Jay-Z s’est présenté à l’avant-première du film Mufasa : Le Roi Lion ce 9 décembre au Dolby Theatre de Hollywood. Le rappeur était accompagné de son épouse Beyoncé et de leur fille, Blue Ivy Carter, âgée de 12 ans.

Première de Mufasa : Blue Ivy illumine le tapis rouge avec Beyoncé et Jay-Z

En dépit d’une plainte déposée ce dimanche à son encontre, Jay-Z a choisi d’afficher un front uni avec sa famille. L’événement marquait également un moment spécial pour Blue Ivy et Beyoncé, qui prêtent toutes deux leurs voix au film d’animation.

Une apparition remarquée sur le tapis rouge

Beyoncé et Blue Ivy ont attiré tous les regards dans des robes assorties aux tons dorés. La chanteuse de 43 ans portait une robe bustier fendue et un décolleté en forme de cœur, tandis que sa fille arborait une robe bouffante en lamé or. Tina Knowles, la mère de Beyoncé, était également présente, montrant son soutien à la famille.

La soirée a marqué un jalon pour Blue Ivy, qui a posé seule sur le tapis rouge pour la première fois. Visiblement ému, Jay-Z a été vu essuyant une larme alors qu’il admirait sa fille. Beyoncé, quant à elle, n’a pas caché sa fierté sur Instagram : « Ma magnifique petite fille. C’est ta soirée. Tu as travaillé dur et tu as fait un si beau travail (…) Ta famille ne pourrait pas être plus fière. Continue de briller. »

Une sortie publique sous tension

Cette avant-première était la première sortie publique de Jay-Z depuis que des accusations de viol ont refait surface le 8 décembre. Selon la plainte déposée, le rappeur aurait agressé une adolescente de 13 ans avec P. Diddy lors d’une soirée après les MTV Video Music Awards en 2000.

Jay-Z, âgé de 55 ans, a catégoriquement nié les faits, les qualifiant d’« odieux ». Dans un communiqué, il a exprimé sa douleur face aux répercussions sur sa famille : « J’ai le cœur brisé pour ma famille. Ma femme et moi devons expliquer à nos enfants, dont l’un est à un âge où ses amis pourraient être exposés à cette presse, la cruauté et la cupidité de ces accusations. »