Charlotte Gainsbourg en larmes lors de l’hommage du Crif aux victimes de l’attaque du Hamas

Ce lundi 7 octobre 2024, c’était la grande émotion au rassemblement organisé par le Crif à Paris, où environ 4 000 personnes ont assisté à une cérémonie d’hommage dans la salle du Dôme, dans le 15ᵉ arrondissement, un an après l’attaque du Hamas contre Israël. Charlotte Gainsbourg a coulé les larmes.

Hommage du Crif à Paris : Charlotte Gainsbourg, Michel Barnier et des personnalités politiques rendent hommage aux victimes du 7 octobre

La soirée a débuté par la projection de vidéos retraçant la fondation et l’histoire d’Israël jusqu’au festival Nova du 7 octobre 2023, suivie de captures d’écran et de messages vocaux envoyés par les participants au moment de l’attaque, comme « Ils sont partout » ou encore « Ils enlèvent des gens ». Une minute de silence a ensuite été enregistrée par l’assistance, debout, où l’on a pu voir de nombreux ministres, dont le Premier ministre Michel Barnier, qui a prononcé un discours.

Avant lui, le président du Crif, Yonathan Arfi, avait lancé un message fort en déclaré que « Rien ni personne n’échappe au 7-Octobre » car « cette journée restera à jamais entachée par le sang des victimes ». L’ancien président François Hollande était également présent, tout comme Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, ainsi que d’autres personnalités telles que l’écrivain Bernard-Henri Lévy, l’actrice Sandrine Kiberlain, le dessinateur Joann Sfar et Charlotte Gainsbourg, émue aux larmes au moment de la lecture, avec son compagnon Yvan Attal, d’un long texte d’hommage aux victimes. Patrick Bruel et Amir étaient également présents et ont chanté sur scène.

L’émotion était intense dans le public, parfois mêlée de colère, notamment contre la prise de position du chef de l’État, Emmanuel Macron, en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël. « C’est aberrant, une honte », a déclaré à l’AFP Edmond Sinelnikoff, 75 ans, dans le fichier d’attente du Dôme. Un autre participant, portant un ruban jaune au poignet en solidarité avec les otages, a ajouté que « ces otages, on a l’impression qu’ils ont été oubliés », et que « n’importe quel Juif s’est senti profondément attaqué , cela a réveillé des souvenirs enfouis » après le 7 octobre 2023.

Certaines personnes étaient également présentes en signe de solidarité, bien qu’elles ne soient pas juives. C’est le cas de Louise, 28 ans, qui a confié à l’AFP : « Je pense que tout le monde devrait être là. J’aimerais voir des gens non concernés se révolter », a-t-elle ajouté. Pour rappel, l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023 en Israël, a fait 1 205 morts, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens, incluant également les otages tués en captivité dans la bande de Gaza. En outre, plus de 41 870 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles sur la bande de Gaza, principalement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.