C’est dans une lettre d’amour publiée dans divers journaux (New York Times, Chicago Tribune, Memphis Commercial Appeal, Detroit Free Press…) que Derrick Rose a dit au revoir au basket professionnel. Le départ de Derrick Rose de Memphis, en renonçant à l’intégralité de son salaire, ressemblait à des adieux. Et c’est finalement le cas puisque, à quelques jours de ses 36 ans. Le meneur au basketball quitte officiellement les terrains.
Derrick Rose se retire du basket : hommage à un héros de Chicago
C’est officiel, Derrick Rose s’est retiré du basketball. Il l’a annoncé à travers une lettre relayée par les médias américains.
« Merci, mon premier amour…
Tu as cru en moi dans les hauts et les bas, tu as été constant quand tout le reste semblait incertain.
Tu m’as montré ce que signifiait vraiment l’amour.
Tu as fait du terrain mon sanctuaire, où je pouvais m’exprimer librement.
Tu as fait en sorte que chaque matinée et chaque nuit passées ensemble valaient chaque goutte de sueur.
Tu m’as rappelé que je pouvais toujours compter sur toi, qu’à chaque moment de doute, tu me montrerais de quoi j’étais capable.
Tu m’as fait découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles cultures qu’un enfant de Chicago n’aurait jamais pu imaginer.
Tu m’as appris que chaque défaite était une leçon et que chaque victoire était une raison d’être reconnaissant.
Tu m’as offert une sagesse qui ne concernait pas seulement le jeu, mais aussi la vie, la discipline, le travail acharné et la persévérance.
Tu m’as montré que la passion est quelque chose à chérir, en veillant à ce que je mette tout mon cœur dans chaque dribble, chaque tir, chaque action.
Tu es resté à mes côtés même quand le monde semblait contre moi, inconditionnellement, attendant que je vienne te chercher.
Tu m’as offert un cadeau, notre temps ensemble, un cadeau que je chérirai pour le reste de mes jours.
Tu m’as dit que c’était normal de dire au revoir, en me rassurant en disant que tu feras toujours partie de moi, peu importe où la vie me mène.
À toi pour toujours, Derrick Rose. »
Premier choix de la Draft 2008, Derrick Rose fut une sorte de météore destiné à brûler pour éclairer Chicago. Et il emmena dans son sillage Luol Deng, Joakim Noah et compagnie, jusqu’en finale de conférence 2011.
Plus jeune MVP de l’histoire, à 22 ans, Derrick Rose fut néanmoins vite rattrapé par les blessures. Malgré tous les pépins qui ne lui ont offert que quelques années de « prime », le double champion du monde (2010 et 2014) a laissé des souvenirs impérissables à Chicago, réussissant même à devenir un 6e homme d’impact par la suite. De quoi aussi boucler 16 saisons en NBA avec un titre de Rookie de l’année, trois sélections All-Star et une place dans la All-NBA First Team.