« Je pense à ma famille » : Éric Dupond-Moretti ému lors de sa passation de pouvoir avec Didier Migaud

Ce lundi 23 septembre 2024, Éric Dupond-Moretti a effectué la passation de pouvoir à Didier Migaud, devant le ministère de la Justice. Le ministre sortant a tenu à adresser quelques mots à sa famille et à sa compagne depuis 2016, Isabelle Boulay.

Éric Dupond-Moretti passe le flambeau à Didier Migaud : un discours émouvant devant le ministère de la Justice

Suite à l’annonce du nouveau gouvernement de Michel Barnier le 21 septembre 2024, les ministres quittent progressivement leurs fonctions. À cette occasion, Éric Dupond-Moretti a partagé des réflexions émouvantes sur son mandat. Dans son discours, retransmis en direct sur plusieurs chaînes d’infos, il a déclaré, très ému : “Je pense aussi à ma famille… À ma mère, à ma compagne qui a accepté que nous mettions notre vie personnelle entre parenthèses, à mes enfants.”

En évoquant son parcours, Éric Dupond-Moretti a cité un proverbe que sa mère lui a appris. Après l’avoir énoncé en italien, il a donné la traduction : “Il faut du vent dans les églises, mais pas au point d’éteindre les bougies.” Selon lui, ce proverbe fait “l’éloge de la nuance”. Il a également tenu à s’adresser à Emmanuel Macron, affirmant : “Ces quatre années au ministère de la Justice me marqueront à jamais. Je veux sincèrement remercier le président de la République de la confiance qu’il m’a accordée en me nommant à ce poste. Je lui rends hommage.”

Éric Dupond-Moretti a ajouté : “Je laisse beaucoup de moi, mes doutes, mes réflexions, mes convictions. Et vous l’imaginez, c’est avec beaucoup d’émotion que je quitte mes fonctions et les personnes qui m’entourent.” Il a évoqué ses fiertés et ses regrets durant ses quatre années à ce poste, tout en remerciant ceux qui ont contribué à ses accomplissements : “Ces moyens, nous les devons aux magistrats, aux greffiers, aux contractuels, aux personnels administratifs, aux surveillants pénitentiaires et aux éducateurs, qui chaque jour dédient leur vie professionnelle, et souvent personnelle, au service public de la justice. C’est évidemment à eux que je pense en cet instant,” a-t-il expliqué. Il a conclu : “J’ai été fier d’être votre ministre.”