Condamnation de deux femmes pour rumeurs transphobes visant Brigitte Macron : le verdict tombe

Ce 12 septembre 2024, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné deux femmes pour avoir diffusé des rumeurs transphobes visant la Première dame, Brigitte Macron.

Justice : 8 000 euros de dommages et intérêts pour Brigitte Macron après des accusations diffamatoires


Le verdict est tombé ce jeudi dans l’affaire des rumeurs transphobes concernant Brigitte Macron. Deux femmes ont été condamnées : l’une, se présentant comme journaliste indépendante sous le nom de « Natacha Rey », et l’autre, en tant que médium sous le pseudonyme « Amandine Roy ». Elles ont été reconnues coupables de complicité de diffamation publique et condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, selon l’AFP.

En plus de cette amende, les accusées devront verser 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et 5 000 euros à son frère, Jean-Michel Trogneux. D’après CNews, elles risquaient jusqu’à un an de prison et une amende de 4 000 euros. Le procès, très médiatisé, s’était tenu en juin en l’absence de la Première dame. Ce jeudi, Brigitte Macron n’était pas non plus présente pour entendre le verdict.

Les faits remontent à 2021, lorsque les deux prévenues avaient lancé une chaîne YouTube pour propager de fausses informations sur une prétendue transsexualité de Brigitte Macron. Elles affirmaient que l’épouse d’Emmanuel Macron était en réalité son frère, Jean-Michel Trogneux, qui aurait changé de sexe et d’état civil.