Cet été, à l’occasion du 80e anniversaire du débarquement de Provence à Bormes-les-Mimosas, le couple Macron a organisé un dîner ultra-confidentiel au fort de Brégançon. Le but de cette rencontre était de discuter de l’avenir politique de la France.
Emmanuel Macron consulte à Brégançon pour la nomination de son futur Premier ministre
Le fort de Brégançon, résidence estivale des présidents français, est un lieu privilégié où Emmanuel Macron aime passer du temps avec son épouse, ses amis, et organiser des rencontres informelles. Cet été, à l’occasion du 80e anniversaire du débarquement de Provence à Bormes-les-Mimosas, le couple Macron a organisé un dîner ultra-confidentiel à Brégançon.
Des figures bien connues du monde politique ont été invitées par Emmanuel et Brigitte Macron. Parmi elles : Philippe Étienne, ancien ambassadeur de France aux États-Unis et président de la mission « 80e anniversaire de la Libération », Patricia Mirallès, ancienne secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, ainsi que des personnalités locales comme François Arizzi, maire de Bormes-les-Mimosas, Renaud Muselier, président de la Région Sud, François de Canson, vice-président de la Région et maire de La Londe, et l’ancien maire de Toulon, Hubert Falco.
De nombreux sujets ont été abordés, mais celui qui occupe actuellement toutes les discussions est la nomination du prochain Premier ministre. Chaque invité a partagé son point de vue. « On a donné notre façon de voir les choses », a confié François Arizzi à Nice Matin, avant d’ajouter : « Pour moi, il doit trouver la perle rare, capable de réconcilier les partis et de travailler avec tout le monde. » Autour de la table, plusieurs noms ont été évoqués, notamment ceux de Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand.
Face aux différentes opinions, Emmanuel Macron est resté discret. « Le Président pose des questions, écoute, mais ne nous a rien dévoilé », a précisé le maire de Bormes-les-Mimosas. Philippe Étienne aurait quant à lui défendu la candidature de Christine Lagarde, actuelle présidente de la Banque centrale européenne. En fin de compte, c’est à Macron que reviendra le dernier mot.
Il y a quelques jours, Emmanuel Macron a rencontré deux anciens présidents de la République, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Invité sur le plateau de Quotidien ce mercredi 4 septembre, François Hollande a confié être ressorti troublé de cet échange. S’il a conseillé à Emmanuel Macron de prendre un risque en nommant rapidement un Premier ministre, même si cela devait impliquer la mise en œuvre d’un programme politique différent du sien, l’ancien chef de l’État a rapidement compris que le président n’était pas prêt à céder son pouvoir ni à abandonner la ligne politique qu’il a suivie jusqu’à présent. « Il ne veut pas cohabiter », a précisé François Hollande.